Ignorer et passer au contenu
Alex répond à quelques questions !

Alex répond à quelques questions !

Salut,

J'espère que tu vas bien ! C’est déjà lundi matin, encore une fois, le dernier de ce mois d’août… Incroyable ! Septembre frappe à nos portes, la première étape qui nous mène vers le dernier virage de l’année ! Je suis dans ma petite chambre-studio dans notre nouvel endroit à Tanger, et pendant que Jimmy Hendrix me rappelle avec douceur pourquoi The Wind Cries Mary, j’essaie de me remémorer de quoi étaient faits ces derniers jours, car tant de choses se sont passées ici à Tanger.

Je suis en train de me remettre de trois jours de maladie, ce qui, je pense, est un message clair de mon corps qui me dit de ralentir et de changer le rythme un peu, car j’ai été à plein régime pendant tellement longtemps maintenant que je ne me souviens même plus depuis quand...! J’ai beaucoup de chance d’être en très bonne santé, mais cette fois-ci, si je n’ai pas compris le message, c’est que je suis clairement la personne la plus stupide de la pièce !

Ceci étant dit, c’est tellement agréable d’être à nouveau en forme, et tout particulièrement de sentir l’esprit vibrant de Tanger qui prend de plus en plus vie ici au fur et à mesure que le studio prend forme et que les sons et bruits se font de plus en plus entendre ! J’ai hâte de te faire découvrir cet endroit avec nous, il est tout simplement magnifique !

Alors, comme j'ai été vraiment malade, et qu’Alex a publié un journal incroyable résumant tout ce que nous avons traversé tout l’été pendant notre tournée en Europe, je me suis dit qu’une séance de questions-réponses avec Alex terminerait bien cet été en beauté et nous donnerait des ailes pour aborder septembre avec quelque chose de nouveau !!!

C'est un tel privilège d'être l'hôte de ce Club ! Profite bien de la lecture qui suit !

Soyons bons les uns envers les autres.

Ton hôte et ami,
Jeff

 

Comment décrirais-tu ton voyage à Tanger jusqu'à maintenant ?

Je dirais qu’il est aligné avec l'esprit libre de Tanger, constitué de moments faits de rencontres improbables, de nouvelles découvertes fascinantes, d'horaires impossibles à suivre, et de plans quotidiens qui se forment et reforment au fil des invitations soudainement reçues. Le ciel bleu, les soirées fraîches et inspirantes, la musique traditionnelle qui est jouée partout, les processions de mariage qui illuminent les rues à 3 h du matin, et ainsi de suite… Oh, et gérer les douanes afin que notre matériel de studio puisse rentrer au pays. Mais par-dessus tout, avoir le privilège de rencontrer les invités fabuleux qui viennent rester à notre hôtel, La Maison de Tanger, de partout à travers le monde. C'est un court résumé !

Tu as écrit dans ton récent journal que tu détestais les départs et que tu haïssais les transitions mal organisées. Qu'est-ce qui te garde aligné avec ta vision ?

Je dirais que c'est ma foi et la perspective qu'elle me donne. Être ancré dans ma communauté et les valeurs humaines m'aide à éviter de nourrir le cynisme et la négativité, qui, de plusieurs façons, trouvent racine dans l'égoïsme et le narcissisme. Garder mon coeur focusé sur la fondation de tout ce que je fais m'aide à rester aligné avec sa signification, qui est beaucoup plus grande que moi. Marcher dans les rues de Tanger me garde humble à cet égard ; être témoin de la pure mesure de joie qui est partagée par ceux qui semblent ne pas posséder beaucoup révèle la magnifique richesse de l'âme et me rappelle de cultiver un esprit reconnaissant, peu importe à quel point je crois que mes défis personnels sont inquiétants… Surtout lorsque ces problèmes ne sont jamais aussi terribles que je crois ou veux qu'ils soient. Le rire est très révélateur à ce niveau.

Tu aimes réfléchir à propos de la vie lorsque tu écris ou partages avec les autres. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu as entendu ou lu depuis ton arrivée à Tanger que tu médites présentement ?

J'ai eu un dîner chez un ami il y a environ une semaine, un homme qui fait preuve de beaucoup d'ouverture et de générosité. Nous avons parlé à propos de la nature humaine toute la soirée, à propos de l'impact que celle-ci a sur nos vies respectives, de la nécessité pour chacun d'entre nous de faire face à leurs paradoxes perturbateurs et faux-semblants émotionnels afin de non seulement être libres, mais de connecter avec l'autre sans égard à la distance qui nous sépare. D'une certaine façon, notre conversation m'a rappelé certaines lignes du poème "Mural" par le défunt poète Mahmoud Darwish : « Nous vivons encore comme si la mort nous trompait. Nous — qui sommes capables de mémoire — sommes capables de libération. » Le poème a été publié en 2013 dans un recueil de poésie intitulé “Unfortunately, It Was Paradise”.

Nous savons que tu es un avide lecteur. De tous les livres que tu as probablement apportés avec toi à Tanger, qu'as-tu commencé à lire ?

J'ai effectivement apporté quelques livres avec moi, mais celui que j'ai commencé à lire est un présent que Miss Isabel m'a offert, intitulé “Los Perros De Tànger / Les Chiens de Tanger” par Isaak Begoña. C'est un recueil de poésie trilingue (espagnol, arabe et français) à propos de la nature de la ville, publié en 2020.

De retour à ton récent journal, tu mentionnes que tu es à Tanger principalement pour commencer (ou recommencer) à écrire de la musique. Quels albums écoutes-tu pendant ce processus ?

J'écoute rarement de la musique quand je suis moi-même dans une phrase d'écriture. Je ne veux pas être influencé par les créations des autres, ne serait-ce qu'inconsciemment. Toutefois, je n'ai pas encore exactement commencé, alors récemment, j'écoute les sorties récentes de Midwife, Yannis & The Yaw, Laurie Anderson et l'album “Spirit Counsel” de Thurston Moore, entre autres.

Tu avais l'habitude de recommander une boisson pour prendre avec tes moments d'écoute. Quels sont ces derniers récemment.

J'ai arrêté de boire de l'alcool peu de temps avant de quitter pour notre plus récente tournée. Un être très proche de moi avait des problèmes de consommation et je voulais offrir mon support entier pour les accompagner dans cette lutte émotionnelle. Ça m'a fait réaliser que, sans être moi-même à un niveau dysfonctionnel, je buvais beaucoup plus que je le croyais. Ce fut bénéfique au niveau physique et émotionnel pour moi d'arrêter. Quand je dis arrêter, je veux en fait dire grandement réduit ; je prends encore un verre de vin ou une lapée de scotch de temps à autre. Tout ça pour dire que mes suggestions seraient un thé à la menthe marocain ou un umeshu japonais, tous deux délicieux et réconfortants.

Outre la réduction de ta consommation d'alcool, comment travailles-tu à ta rémission suivant ta chirurgie cardiaque ?

Marcher, marcher, marcher. Je suis devenu obsédé par le nombre de pas que je fais dans une journée depuis que les membres du groupe et ma manager avons créé un chat groupé à cet effet. Nous devons tous faire nos 10,000 pas par jour, sans quoi nous devons manger un piment habanero, et c'est ridiculement drôle quand ça arrive (Sef nous prépare des vidéos un peu folles pour nous rappeler l'importance de demeurer fidèles à notre engagement commun). Ce groupe de support, qui a été établi essentiellement pour m'accompagner pendant ma rémission, a un très grand impact sur moi. L'engagement dont chacun fait preuve envers moi et ma santé est un motivateur hors-pair afin de maintenir un rythme de vie plus sain. Je devrais aussi obtenir la permission de soulever des poids de 5 kg bientôt !

Une question plus légère : nous avons vu une photo de toi arborant un style plus "surfer". Es-tu amateur de sports aquatiques ?

Effectivement, beaucoup plus léger comme question ! Mais non, pas vraiment. J'aimerais bien, tout particulièrement ici à Tanger où on peut retrouver des surf spots exceptionnels, mais je ne sais pas nager. Alors, jusqu'à ce que j'apprenne ou que je sois prêt à m'humilier en portant des appareils de flottaison pour enfants, je vais continuer de garder le look à défaut de prendre le risque de me noyer. Un jour, je dominerai les vagues… Un jour !!!

Si le surf est hors de question jusqu'à ce que tu apprennes à nager, et à part le nombre de pas que tu dois faire dans une journée, de quelle autre obsession nourris-tu tes journées ?

Je dirais que cultiver une paix de coeur et d’esprit profonde est ce sur quoi je me concentre présentement. Ça m’aide à naviguer entre mes différents projets et concepts, et Dieu sait qu’il se passe beaucoup de choses dans ma vie en ce moment. Une chose à la fois, on inspire, on expire…! Disons simplement que je ne suis pas très doué pour me relaxer, me détendre, et me recentrer sur mes chakras intérieurs encore… Je devrais peut-être apprendre à nager après tout !

Article précédent
Article suivant

Panier

Votre panier est vide

Boutique